mercoledì 31 dicembre 2014

LUISA RABBIA: DRAWING - PETER BLOOM GALLERY, NEW YORK




LUISA RABBIA
DRAWING
Peter Bloom Gallery
20 West 57th Street
11/12/2014 - 7/2/2015

Peter Blum is pleased to announce an exhibition of new works by Luisa Rabbia entitled Drawing at 20 West 57th Street, New York. This is the artist’s second solo show with the gallery.

Luisa Rabbia comes from Turin, Italy, where she studied in the atmosphere of the Arte Povera movement. In her work, she explores the internal lives of individuals in relation to others and their environment. In the exhibition, she continues to investigate shared human experience.
The color blue plays an important role in her practice, calling to mind the blood-rich veins of the human vascular system. The artist views the color blue as a unifier representing the universality of human kind.
Two diptychs in the show depict pairs of faces connected by intertwining root-like forms. The facial skin here becomes a terrain where psychological states are mapped and super-imposed. As for the group of sculptures on view, Rabbia draws faces on found rocks which she specially prepares. The gender and race of these individuals are often difficult to discern.
One monumental work in the exhibition, NorthSouthEastWest, 2014 is a four-panel drawing on paper mounted onto stretched linen canvases. Vein-like roots radiate from the central form. The process of drawing transforms the subject into a luminous volume floating on the surface of blue. The panels both segment the overall form and define the borders of the four geographic quadrants alluding to what is divided and what is shared.
In Pathway, 2014, the surface of the painting resembles a rugged landscape with a river or gap splitting the drawing into two physical locations. Rabbia uses the shape of her own fingerprints to transform a mark of individuality into an expression of collectivity.
Concurrently, Waterfall, an installation on the façade of the Isabella Stewart Gardner Museum in Boston, MA is on view through January 2015.

Luisa Rabbia was born in 1970 in Pinerolo (Torino, Italy) and lives and works in Brooklyn, New York. Solo exhibitions include Peter Blum Gallery, New York, NY (2012); Fundación PROA, Buenos Aires, Argentina, curated by Beatrice Merz (2010); Fondazione Merz, Torino, Italy, curated by Beatrice Merz (2009); Fondazione Querini Stampalia, Venezia, Italy (2009); and The Isabella Stewart Gardner Museum, Boston, MA curated by Pieranna Cavalchini, (2008). Group exhibitions include shows at the La Maison Particulière, Brussels, Belgium (2014); Carpenter Center for the Visual Arts, Harvard University, Cambridge, MA (2013); the MAGA, Museo Arte Gallarate, curated by Francesca Pasini and Angela Vettese (2010); MAXXI Museo Nazionale delle Arti del XXI secolo, Roma, Italy, curated by Paolo Colombo (2007); and the Shanghai Museum of Contemporary Art, Shanghai, China, curated by Achille Bonito Oliva (2006).

Image: Luisa Rabbia, Pathway, 2014, White and sanguina pencil, blue acrylic polymer paint on canvas.

SERGIO RAGALZI: ORIGINE - FRANZ PALUDETTO, TORINO




SERGIO RAGALZI
ORIGINE
Franz Paludetto
via Stampatori 9 - Torino
dall'11/12/2014 al 24/1/2015

La Porta
Il passaggio tra la vita e la morte raffigura uno spazio cosmico dell'inconscio che separa l'esistenza da un diaframma, dove la spiritualita' della luce lascia uno spiraglio di possibilita' vitale, un confine dove l'origine del mondo costruisce una vita terrena.
La luce e' procreazione, illumina il caos primordiale in un'apparizione informe, la forma genetica appare, e' materia che esplora e si nutre del mondo reale con tutte le contaminazioni dell'essere nel tempo contemporaneo. La Porta e' un tramite oggettuale monolitico che racconta lo spazio temporale della condizione umana.

- Sergio Ragalzi.

CAHIERS MAURICE BLANCHOT 03 - 2014




CAHIERS MAURICE BLANCHOT 03
Les Presses du Réel
(décembre 2014)

Les actes d'une journée d'étude consacrée à Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy lecteurs de Maurice Blanchot, et au passé politique de Blanchot, une lettre inédite d'Emmanuel Levinas à Maurice Blanchot prolongeant le dossier sur « Blanchot et les questions juives », une nouvelle rubrique « L'Archive introuvable »...

Le présent Cahier vise à accompagner la Journée d'études consacrée à deux grands lecteurs de Maurice Blanchot : Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy. En publiant ici même les textes de cette journée, nous souhaitons poursuivre la réflexion et faire se dialoguer ensemble des auteurs, spécialistes ou non de Blanchot, pour qui cette œuvre ne cesse de tracer un chemin infatigable au travers une multitudes d'expérience de pensée. Selon l'impact que nous lui connaissons, l'œuvre de Maurice Blanchot suscite aujourd'hui un indéniable intérêt qui n'est pas sans soulever quelques polémiques dominées par ce qu'il est convenu d'appeler le passé politique de Blanchot. Nouvelle donne, nouveaux soubresauts. Le passé politique de Blanchot n'en finit pas de revenir sur le tapis. Réponse, questionnement ou sollicitation ? La réflexion ne saurait certes se poser dans les termes qui sont ceux d'une soi-disant œuvre de vérité historique. Non que les arguments déployés ici et là ne puissent s'ordonner en une indéniable logique historique, mais cette logique ne peut prétendre détenir les clés d'un supposé verdict, à la fois juste et définitif.
Un texte de Danielle Cohen-Levinas accompagnant une lettre inédite d'Emmanuel Levinas à Maurice Blanchot vient prolonger (provisoirement) le dossier sur « Blanchot et les questions juives » que nous avons ouvert dans le dernier numéro des Cahiers. Enfin, nous inaugurons notre rubrique « L'Archive introuvable », qui formera un lien entre la revue et le blog des Cahiers Maurice Blanchot qui vient d'être créé : bloglescahiersmauriceblanchot.blogspot.fr.
Dans les prochains numéros des Cahiers on trouvera des dossiers sur Blanchot et Bataille et sur Blanchot et le récit.

Fondés par Monique Antelme, Danielle Cohen-Levinas et Michael Holland (comité scientifique : Geoffrey Bennington, Michel Deguy, Marguerite Derrida, Kevin Hart et Jean-Luc Nancy), les Cahiers Maurice Blanchot sont nés d'un unique et pressant souci : celui d'encourager et d'enrichir la lecture de ce grand écrivain du XXe siècle, mort en 2003, et qui, pour des raisons où se nouent quelques-uns des conflits et contradictions de ce siècle tout en fractures, demeure souvent mésestimé et d'un accès réputé difficile.
C'est que, à toutes les époques où elle s'est donnée à lire, on peut dire que l'écriture de Maurice Blanchot dérange, au point de s'attirer de la part de contemporains chez qui la bonne foi n'est pas toujours en évidence, une réputation d'illisibilité ou d'inactualité. Qui plus est, résolument solitaire, en retrait par rapport à l'événement et refusant d'entrer dans le petit jeu de la notoriété, Blanchot semble avoir tout fait pendant sa vie pour qu'une œuvre déjà réfractaire aux catégories reçues, perde son profil avec le temps qui passe, tendant elle-même de plus en plus à passer inaperçue.
Sans chercher à ignorer ce qui dans cette œuvre la voue à la discrétion, mais nullement enclins à l'encenser purement pour ce qu'elle fut, les Cahiers Maurice Blanchot partent du principe que, par le dévouement à toute épreuve à la littérature qui l'informe, cette œuvre s'est introduite par effraction au cœur du temps qui passe comme cela même qui refuse de passer : une interrogation persistante dont la singulière actualité ne cesse d'interpeller notre époque dans chacun des domaines qui la définissent : politique, philosophie, éthique, culture. 


CAHIERS CHARLES FOURIER 25 - 2014




CAHIERS CHARLES FOURIER 25
Les Presses du Réel
(décembre 2014)

Deux éditions de documents et trois articles forment l'armature de ce numéro 25 : des inédits de Charles Fourier et d'Eugène Pottier ; Georges Orsoni, Denis Andro et Michel Antony ouvrent des perspectives originales sur l'histoire et l'actualité du fouriérisme en particulier, de l'esprit d'utopie en général. 

Arrimés à l'Association d'Études Fouriéristes, coordonnés depuis plusieurs années avec le site charlesfourier.fr, les Cahiers Charles Fourier accueillent chaque année, depuis 1990, dans la plus complète autonomie scientifique et financière, des articles, des éditions critiques de documents, une rubrique « expérimentations », des notes de lecture et des informations diverses.
Directeur de rédaction : Louis Ucciani ; secrétariat et comité de rédaction : Jonathan Beecher, Dan Berindei, Gaston Bordet, Laurence Bouchet, Thomas Bouchet, Michel Cordillot, Ceri Crossley, Simone Debout, Bernard Desmars, Jean-Claude Dubos, Nicole Edelman, Jean Fornasiero, Chantal Guillaume, Roberto Massari, Pierre Merklé, Hans Moors, Francis Sartorius, René Schérer, Louis Ucciani, Marc Vuilleumier.  

TRAMARE - GALLERIA D'ARTE MODERNA, GENOVA NERVI




TRAMARE
a cura di Fortunato D’Amico e Maria Flora Giubilei
Galleria d’Arte Moderna
via Capolungo 3 - Genova Nervi
dal 29/11/2014 all'1/3/2015

Prosegue la rassegna "NaturaConTemporanea" con l’ottavo appuntamento, offrendo la scena a Denise Bonapace, intelligente disegnatrice di moda - una moda ripensata e confortevole, sempre schierata dalla parte del corpo femminile in un sinergico rapporto anticonsumistico - e a Lorenza Daverio, nota e sensibile fotografa di tutto quel che avviene sui palcoscenici di famosi teatri nazionali e internazionali, restituiti con magia di colori e d’atmosfera.
Abituate a lavorare insieme, le due artiste questa volta ripensano spazi e immagini della Galleria d’Arte Moderna di Nervi per estendere e sviluppare le potenzialità di racconto delle opere antiche, per immergerle in una dimensione di vitale contemporaneità.
Dalla natura umana dell’espressione corporea alla natura paesaggistica, all’estensione massima del messaggio che dai marmi, dai bronzi, dalle terrecotte e dalle tele possono giungere a noi, filo dopo filo, velo dopo velo.

martedì 30 dicembre 2014

TIZIANO: DÁNAE, VENUS Y ADONIS - MUSEO NACIONAL DEL PRADO, MADRID





TIZIANO
DÁNAE, VENUS Y ADONIS
Las primeras poesías
Museo Nacional del Prado
Calle Ruiz de Alarcón 23 - Madrid
19 de noviembre de 2014 - 1 marzo de 2015

Dentro de la producción de Tiziano se denomina “poesías” al conjunto de obras mitológicas que pintó para Felipe II entre 1553 y 1562, integrado por Dánae (Londres, Apsley House), Venus y Adonis (Madrid, Museo del Prado), Perseo y Andrómeda (Londres, Wallace Collection), Diana y Acteón y Diana y Calisto (Edimburgo, National Gallery/Londres, National Gallery) y El rapto de Europa (Boston, Isabella Stewart Garden Museum).
Probablemente fue el propio Felipe II quien encargó a Tiziano en Augsburgo un conjunto de pinturas mitológicas, dándole libertad para elegir los temas y su plasmación pictórica, para exhibirse conjuntamente en un espacio, aún por determinar en el momento del encargo.
Las “poesías” son pinturas ajenas a las interpretaciones simbólicas o moralizantes. Así en estas obras, Tiziano se asimilaba a los poetas y proclamaba su libertad para interpretar los textos que visualizaba, principalmente en las Metamorfosis de Ovidio, pero también para representarlos con la imaginación cuando la lógica dramática lo exigía.

Dánae, Tiziano, 1551-1553. Oleo sobre lienzo, 192, 5 x 114, 6 cm. The Wellington Collection, Apsley House.

IN PRINCIPIO - MUSEO CIVICO DEL BROLETTO, NOVARA





IN PRINCIPIO
a cura di Silvia Bencivelli, Stefano Papi, Sergio Risaliti
Museo Civico del Broletto
via Fratelli Rosselli 20 - Novara dal 29/11/2014 al 6/4/2015

Dopo il grande successo della mostra Homo sapiens – La grande storia della diversità umana, il Comune di Novara e la Fondazione Teatro Coccia Onlus, in collaborazione con Codice. Idee per la cultura, rilanciano l’interesse verso grandi temi scientifici con un nuovo progetto espositivo in cui la conoscenza e la curiosità si sposano alla meraviglia e alla contemplazione: IN PRINCIPIO. Dalla nascita dell'U niverso all'origine dell'arte.
Un percorso di milioni di anni alla scoperta del Big Bang e dell’impulso creativo, in cui convivono i disegni originali di Galileo Galilei e la rappresentazione del mito di Atlante nelle opere del Guercino, le teorie di Newton e il mito di Medusa.
L’obiettivo è quello di interrogarsi, e provare a rispondere, alle domande che l’umanità si pone da sempre, costruendo narrazioni diverse, mutevoli e affascinanti dell’idea dell’origine di tutto.
Da sempre l’uomo guarda l’immenso alla scoperta delle origini della vita. Siamo attratti dall’origine, vogliamo conoscere l’inizio: del cosmo, della vita, di una teoria o di un’opera d’arte. Da sempre cerchiamo di sondare l’immensamente grande e osserviamo l’infinitamente piccolo per capire da dove veniamo e dove andiamo. Scienziati, pensatori, artisti e poeti hanno dato a loro modo risposte sorprendenti per colmare il nostro desiderio di conoscenza, alimentando dopo ogni scoperta, dopo ogni rappresentazione, nuove emozioni, nuovo stupore, nuove indagini e nuove immaginazioni.
Il progetto espositivo originale In Principio , offre l’opportunità di indagare e cercare di comprendere l’origine del tutto in sette sezioni: domande fondamentali generano infatti risposte esemplari.
Questa mostra parla di origini: la nascita dell’universo, la formazione della Terra e della Luna, l’origine della vita sul nostro pianeta. E poi, tra le tante specie viventi, l’arrivo della nostra con l’evoluzione di alcune “specificità” umane: il linguaggio e la parol a, l’arte e il mondo simbolico.
Tutto questo in un percorso che fonde idee e rappresentazioni artistiche, miti e allegorie con il linguaggio della scienza, rigoroso e curioso insieme.

Opere di Guercino, Pompeo Batoni, Leonardo Dudreville, Lucio Fontana, Alberto Burri, Giulio Paolini, Alighiero Boetti, Mimmo Paladino, Anish Kapoor, Thomas Ruff, Giuliana Cuneaz, Sabrina Torelli , Alberto Di Fabio, esposte assieme a volumi preziosi e a reperti scientifici, tra questi i disegni originali delle lune di Galileo Galilei e la prima edizione del SIdereus Nuncius, e poi Mundus Subterraneus e Turris Babel di Athanasius Kircher, i Philosophiae naturalis principia mathematica di Isaac Newton, rari esemplari di metorite, peli di mammuth, manufatti umani antichi milioni di anni, uccelli dalla livrea plasmata dall'evoluzione. E ancora exhibit interattivi in grado di far comprendere complicati concetti scientifici attraverso il divertimento e l'interazione.

La mostra è un viaggio immersivo in sette ambienti all’interno dei quali ogni contenuto potrà essere approfondito a diversi livelli, grazie alla presenza di numerosi stimoli visivi e sonori. Sette interviste ai maggiori esperti delle diverse discipline accompagnano il visitatore di sezione in sezione, approfondendo in modo sempre divulgativo alcuni concetti portanti: dalla formazione delle galassie e dei pianeti, a quella degli esseri viventi, dalla nascita e diffusione delle lingue, all’origine delle emozioni e dei miti, fino all’emergenza delle prime manifestazioni artistiche, dalle pareti di una grotta alle sale museali.
La mostra In Principio, ideata da Sergio Risaliti, prodotta da Fondazione Teatro Coccia Onlus in partnership con Codice. Idee per la Cultura, promossa da Comune di Novara e Assessorato alla Cultura della Regione Piemonte nell’ambito del Sistema Culturale Integrato Novarese, si giova della collaborazione di INAF - Istituto Nazionale di Astrofisica e di INGV - Istituto Nazionale di Ge ofisica e Vulcanologia, ed è sostenuta da importanti sponsor pubblici e privati, e si avvale di Civita per la comunicazione.
Il progetto ha visto la collaborazione scientifica di sette scienziati ed esperti italiani, tra i maggiori di ogni disciplina, che, oltre a garantire il rigore dei contenuti, accompagnano virtualmente i visitatori alla scoperta di ciascuna sezione.
L’esposizione si compone quindi di sette ambienti, ciascuno associato a uno dei collaboratori scientifici del progetto:
1. BIG BANG - Amedeo Balbi, Astronomia e astrofisica
2. TERRA E DINTORNI - Claudia Piromallo, Geologia
3. COMINCIA LA VITA - Enzo Gallori, Biologia
4. La SFIDA DI PROMETEO - Giorgio Manzi, Antropologia
5. IL BUIO OLTRE LA SIEPE - Giorgio Vallortigara, Neuroscienze
6. BLA BLA BLA - Andrea Moro, Linguistica
7. PERCHÈ NON PARLI? - Achille Bonito Oliva, Estetica

Catalogo a cura di Silvia Bencivelli, Stefano Papi e Sergio Risaliti. Codice Edizioni, 2014

Un progetto di Codice. Idee per la cultura per Fondazione Teatro Coccia Onlus e Comune di Novara
In collaborazione con INAF - Istituto Nazionale di Astrofisica e INGV - Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia

Immagine: Lucio Fontana, Concetto spaziale, 1962. Olio, squarci e graffiti su tela rosa 100 x 80 cm. Collezione privata Galleria Tornabuoni Arte.
  

FORD MADOX FORD: CONRAD - CASTELVECCHI 2014





FORD MADOX FORD
CONRAD
Castelvecchi (21 novembre 2014)
Collana: Ritratti

Amico e collaboratore di Joseph Conrad, Ford Madox Ford scrisse questa biografia nel 1924, lo stesso anno della morte dello scrittore. Opera densa e appassionata, condotta sul filo dei ricordi, questo libro è anche un manifesto dell’Impressionismo in letteratura, raccontato attraverso la rievocazione delle lunghe discussioni avute con Conrad sul significato e l’estetica della scrittura, che doveva liberarsi dai canoni del romanzo vittoriano. Ford mette al centro della narrazione la storia della composizione di Avventura romantica, romanzo nato dalla collaborazione tra i due autori, e alterna aneddoti privati, giudizi critici e principi di teoria letteraria. Il risultato è un ritratto vivace, affettuoso ma senza censure, che restituisce tutta la complessità del carattere e dell’arte dell’autore di Cuore di tenebra dalla prospettiva privilegiata di una profonda amicizia.

Ford Madox Ford
(Merton, 1873 – Deauville, 1939) Cresciuto in una famiglia inglese di editori e scrittori, inizia a comporre non ancora ventenne racconti brevi e fiabe e, nel 1893, pubblica il suo primo romanzo, The Shifting of the Fire, che riceve l’apprezzamento di Joseph Conrad. Nel 1898, grazie a un amico comune, incontra per la prima volta il celebre autore, con cui inizierà un sodalizio umano e artistico che durerà fino alla morte di Conrad, nel 1924. Tra le sue opere, Il buon soldato, La saga di Tietjens, Il colpo di testa e Avventura romantica.
  

WALTER BENJAMIN: RADIO BENJAMIN - CASTELVECCHI 2014





WALTER BENJAMIN
RADIO BENJAMIN
Castelvecchi (19 novembre 2014)
Collana: Etcetera

Dal 1927 al 1933, Walter Benjamin ha scritto e presentato circa ottanta testi radiofonici. Dalla loro lettura emerge l’idea di una radio non solo come strumento di comunicazione, ma soprattutto come istituzione sociale che deve mirare a formare il pubblico, rendendolo protagonista attivo e consapevole dei temi affrontati. In accordo con l’approccio dell’autore, che alternava la riflessione sulla teoria della radio alla progettazione di radiodrammi, Radio Benjamin affianca alle considerazioni sul significato storico e culturale dell’apparecchio due programmi andati in onda dalle stazioni di Berlino e Francoforte. Sono testi ironici, divertenti e profondi, perché secondo l’intellettuale tedesco lo speaker non deve indottrinare né mortificare l’autostima dell’ascoltatore, ma coinvolgerlo attraverso la discussione, che si parli di personaggi storici o di situazioni tratte dalla vita reale. Dal vivo della sua esperienza radiofonica, Walter Benjamin riesce così a cogliere la complessità, i pericoli e le opportunità del nuovo mezzo di comunicazione di massa.

Walter Benjamin
(Charlottenburg, 1892 – Portbou, 1940) Cresciuto in una famiglia ebraica di Berlino, dopo gli studi liceali segue i corsi di filosofia a Berlino e Friburgo. Nel 1915 inizia un sodalizio umano e intellettuale con Gershom Scholem, che lo avvicina all’interesse per i rapporti tra ebraismo e filosofia. Nel 1919 si laurea in filosofia con una tesi sul Romanticismo tedesco e negli anni Venti dà vita a una prolifica produzione letteraria, con scritti riguardanti il teatro, l’arte, la letteratura. Conosce Ernst Bloch, Erich Fromm, Franz Rosenzweig e nel 1928 stringe amicizia con Bertolt Brecht. Dalla metà degli anni Trenta inizia a collaborare con l’Istituto per la ricerca sociale di Francoforte di Adorno e Horkheimer, per poi trasferirsi a Parigi nel 1939. L’anno successivo, dopo l’occupazione tedesca della Francia, cerca di fuggire in Spagna ma, per paura di cadere prigioniero dei nazisti, si suicida al confine franco-spagnolo.

CIRCUMNAVIGANDO FESTIVAL - GENOVA-RAPALLO, 26/12/2014-6/1/2015





CIRCUMNAVIGANDO FESTIVAL
XIV Edizione
Genova - Rapallo
dal 26/12/2014 al 6/1/2015

Dal 26 dicembre 2014 al 6 gennaio 2015 ritorna a Genova e Rapallo il Circumnavigando Festival, rassegna internazionale itinerante di Teatro e Circo contemporaneo, giunta alla 14° edizione e ormai appuntamento fisso tra gli eventi natalizi della città.
Un festival itinerante lungo 11 giorni con 40 spettacoli nelle piazze, nei palazzi storici, nei teatri e sotto due tendoni da circo appositamente allestiti al Porto Antico di Genova e in Piazza Cile a Rapallo (dove il festival si è aperto in anteprima il 5 dicembre).
MagdaClan, Andréanne Thiboutot, Andrea Fidelio, Milo e Olivia, Circocentrique, sono alcuni degli artisti e delle compagnie internazionali in cartellone, con esibizioni di circo e teatro di strada per la maggior parte gratuite. Inoltre, spazio alle sperimentazioni teatrali di Claudio Morganti e della compagnia italo/australiana Cuocolo Bosetti, per un programma adatto a tutti i gusti e le età.
Organizzato dall’Associazione Sarabanda e curato da Boris Vecchio, con il patrocinio del Ministero degli Affari Esteri.
Dopo il successo del 2013, che ha fatto registrare quasi 18.000 spettatori, il Festival si rinnova e propone un programma molto vario, con artisti giovani (età media 25 anni) e già affermati nell’ambiente internazionale.  In cartellone 21 compagnie da 5 paesi diversi che in 11 giorni daranno vita a 40 spettacoli di circo contemporaneo, teatro di strada e teatro in alcune delle piazze e dei palazzi più belli del centro storico delle due città coinvolte e sotto due tendoni da circo appositamente allestiti al Porto Antico di Genova e in Piazza Cile a Rapallo, dove il festival si è aperto in anteprima il 5 dicembre. 
Giocolieri, acrobati, clown, equilibristi e attori, provenienti dalle migliori scuole professionali circensi e teatrali di tutto il mondo, sono pronti a emozionare e coinvolgere spettatori di tutte le età con le loro performance ricche di umorismo e affascinanti acrobazie: dagli sketch clowneschi più divertenti ai più complicati esercizi di giocoleria, dal sofisticato teatro delle ombre agli equilibrismi quasi impossibili sul filo teso e sui cubi di legno, per arrivare alla musica in strada e al teatro d’innovazione. L’altissima qualità non mancherà nemmeno quest’anno e come da tradizione, la maggior parte degli spettacoli sarà gratuita.
Tra gli appuntamenti di maggior rilievo la presenza di due tra i soggetti più innovativi del panorama teatrale italiano: Claudio Morganti, vincitore del Premio Ubu nel 2012, e la compagnia Cuocolo Bosetti/IRAAA Theatre, ritornata in Italia dopo due decenni passati in Australia, dove ha raggiunto la fama internazionale grazie a spettacoli di grande successo come il precedente The Secret Room, con più di 1600 repliche in tutto il mondo. 

Per informazioni, foto e calendario completo: www.sarabanda-associazione.it/circumnavigando/

REMBRANDT: THE LATE WORKS - NATIONAL GALLERY, LONDON





REMBRANDT
THE LATE WORKS
National Gallery
Trafalgar Square - London
15 October 2014 – 18 January 2015

Rembrandt’s later years were turbulent and marked with controversy, but they also produced some of his most soulful, deeply moving and strikingly modern works.
Having already suffered the early loss of his wife and three of their children, Rembrandt’s later years were burdened with bankruptcy, acrimonious legal proceedings with a former lover, and the loss of his common-law wife and only remaining son. However, far from diminishing as he aged, Rembrandt’s creativity gathered new energy.
From the 1650s until his death in 1669, Rembrandt pursued an artistic style that was expressive and radical. His bold manipulation of printing and painting techniques and progressive interpretations of traditional subjects inspired generations of artists, earning him a reputation as the greatest master of the Dutch Golden Age.
Through famous masterpieces and rare drawings and prints, ‘The Late Works’ examines the themes that preoccupied Rembrandt as he grew older: self-scrutiny, experimentation, light, observation of everyday life and even other artists’ works; as well as expressions of intimacy, contemplation, conflict and reconciliation.
“Even three-and-a-half centuries after his death, Rembrandt continues to astonish and amaze. His technical inventions, and his profound insight into human emotions, are as fresh and relevant today as they were in the 17th century.”
‘Rembrandt: The Late Works’, organised by the National Gallery, London and the Rijksmuseum, Amsterdam, offers you an opportunity to experience the passion, emotion and innovation of the great master.


LA NASCITA DI MAGNUM - MUSEO DEL VIOLINO, CREMONA





LA NASCITA DI MAGNUM
a cura di Marco Minuz
Museo del Violino
Padiglione Esposizioni Temporanee
piazza Stradivari - Cremona
dal 30/10/2014 all'8/2/2015

“La nascita di MAGNUM. Robert Capa Henri Cartier-Bresson George Rodger David Seymour” esplora la nascita della più celebre agenzia fotografica del mondo, la Magnum Photos. E lo fa, al nuovo Museo del Violino a Cremona (dal 31 ottobre 2014 all’8 febbraio 2015), attraverso le immagini di coloro che di quella nuova, grande avventura furono i primi protagonisti. Un percorso ospitato all’interno di questa nuova struttura museale che rimarca il legame antico e indissolubile fra Cremona e la liuteria.
Il 22 maggio del 1947, dopo alcune riunioni presso il ristorante del Museum of Modern Art di New York, viene iscritta al registro delle attività americane la “Magnum Photos Inc”, nome che prendeva spunto dalla celebre bottiglia di champagne. A firmare erano Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, David Seymour e William Vandivert. Nasceva così una realtà che era concretizzazione di una lunga riflessione avviata da Robert Capa durante la guerra civile spagnola e che, negli anni, era stata estesa anche ai fotografi che frequentava.
Un progetto che si fondava sulla tutela del lavoro del fotografo e sul rispetto degli associati diritti fotografici. Attraverso la formula della cooperativa, i fotografi diventavano proprietari del loro lavoro, prendevano decisioni collettivamente, proponevano autonomamente alle testate i propri lavori per non rimanere assoggettati alle esigenze editoriali delle riviste, e rimanevano proprietari dei negativi, garantendo così un pieno controllo sulla diffusione delle immagini. Un controllo che si estendeva anche ad un minuzioso controllo dei testi delle didascalie associate alle foto e al perentorio divieto di manipolare le immagini. Con questi presupposti, e con la qualità del lavoro dei suoi soci, Magnum diventa ben presto un riferimento nel mondo del fotogiornalismo.
Magnum rappresentava così una diretta conseguenza del grande sviluppo nella stampa illustrata e delle agenzie fotogiornalistiche che era avvenuto durante i due conflitti mondiali.
Fin dai suoi esordi viene prevista, per ogni fotografo, una suddivisione geografica dove operare: Henri Cartier-Bresson in Oriente, David Seymour l’Europa, William Vandivert l’America, George Rodger il Medio Oriente e l’Africa e Robert Capa piena libertà d’azione nel mondo.

L’avventura di Magnum, o meglio gli esordi di essa, viene raccontata al Museo del Violino da un corpus di ben centodieci fotografie che rappresentano una vera eccezionalità: per la prima volta infatti i primi reportage dei fondatori di Magnum vengono raccolti assieme permettendo di costruire uno straordinario spaccato sull’avvio di questa agenzia. Inoltre è occasione per avviare una riflessione sul ruolo del fotogiornalismo e sulle trasformazione che Magnum innescò in questo settore.

Il catalogo, firmato Silvana Editoriale, raccoglierà una serie di interviste ad importanti figure del mondo della fotografia a livello internazionale incentrate sul ruolo del fotogiornalista. Come afferma il curatore Marco Minuz “questo progetto reso possibile grazie ad una forte partnership con Magnum, permetterà al visitatore di comprendere un passaggio fondamentale della storia del fotogiornalismo che è rappresentato dalla nascita di Magnum. Per la prima volta questi reportage vengono confrontanti assieme permettendo di cogliere le straordinarie personalità di questi fotografi, ma al contempo riflettere sul ruolo del fotogiornalismo nel mondo dell’informazione”. 

MARCEL BROODTHAERS - DAP 2013





MARCEL BROODTHAERS
Edited by Marie-Puck Broodthaers
Text by Wilfried Dickhoff, Bernard Marcadé
D.A.P./Distributed Art Publishers, Inc. (30/11/2013)

Marcel Broodthaers filled his brief, 12-year artistic career with more ideas and works than most artists manage in a lifetime. This career began in 1964, following a period of more than two decades laboring in some obscurity as a poet in the Belgian Surrealist circle of René Magritte (a crucial mentor for Broodthaers) and Paul Nougé. He also wrote articles on art during these years, including early critiques of Pop art. Broodthaers' first exhibition, held that year in Brussels, was accompanied by a now-famous announcement: "I, too, asked myself if I could not sell something and succeed in life. I had for quite a while been good for nothing … Finally the idea of inventing something insincere came to me and I got to work immediately." Traversing media freely-from installation and sculpture to artist's books, prints, film and writings-Broodthaers embodied the 'post-media artist' for whom any form could be recruited in the service of a larger conception. Those conceptions included institutional critique (of which he is a pioneer), art-historical critique, pastiche and philosophical-linguistic puzzles. Edited by Broodthaers' daughter Marie-Puck, and with a range of both classic and never-before-seen works, this volume is the largest and most authoritative Broodthaers monograph ever published. As such, it is the first substantial overview in nearly 25 years. It includes a biography, exhibition chronology and a selected bibliography of publications.
Marcel Broodthaers was born in Belgium in 1924. From the late 1940s to the early 1960s he worked primarily as a poet, and was a member of the Belgian Groupe Surréaliste-revolutionnaire. After almost two decades of poverty, Broodthaers performed a symbolic burial of his career as a poet by embedding 50 copies of his poetry collection Pense-Bête in plaster. Broodthaers died in 1976, on his fifty-second birthday, and is buried in Brussels beneath a tomb of his own design that features images from his allegorical repertoire, including a pipe, a wine bottle and a parrot. An important collection of his work can be seen at The Museum of Modern Art, New York.

AD REINHARDT: HOW TO LOOK - HATJE CANTZ 2014





AD REINHARDT
HOW TO LOOK
Art Comics
Edited by Anna Gray, Kristine Bell
Text by Robert Storr 

Hatje Cantz/David Zwirner (28/2/2014)

Published on the occasion of the exhibition Ad Reinhardt at David Zwirner, New York, this catalogue presents a comprehensive exploration of the artist’s cartoon works, which he created for various publications throughout his lifetime, most notably the progressive tabloid daily newspaper P.M., in which his How to Look series first appeared in 1946. Reinhardt’s comics shed light on the artist’s humorous insight into art history, politics and culture, as well as his unparalleled critical sensibility as a painter and thinker. The publication includes new scholarship on this facet of Reinhardt’s practice by curator Robert Storr.

Ad Reinhardt (1913–1967) was born in Buffalo, New York, and studied art history at Columbia University, where he forged lifelong friendships with Thomas Merton and Robert Lax. After studies at the American Artists School, he worked for the WPA and became a member of the American Abstract Artists group, with whom he exhibited for the next decade; later he was also represented by Betty Parsons. Throughout his career Reinhardt engaged in art-world activist politics, participating in the famous protests against The Museum of Modern Art in 1940 and the Metropolitan Museum of Art in 1950 (among the group that became known as "The Irascibles").

MARIO TASSO: IL CONO DI PORTMAN E L'OPERAZIONE PORTO ANTICO - DE FERRARI 2014





MARIO TASSO
IL CONO DI PORTMAN E L'OPERAZIONE PORTO ANTICO
De Ferrari, 2014
collana "Imago"

Tra la fine degli anni ‘80 e i primi del nuovo millennio Genova è cambiata radicalmente. Basti ricordare che fino a vent’anni fa la sua immagine era ancora associata ai miti dell’angiporto e allo smog delle industrie, mentre oggi è capace di attrarre un turismo internazionale. Molti ricorderanno il nome di Renzo Piano, il più noto artefice delle trasformazioni, ma chi ricorda, per esempio, quello dell’architetto statunitense John Portman? Il suo nome è legato ad una iniziativa che, alla fine degli anni ’80, tenne banco per molti mesi nelle cronache dei giornali, non solo genovesi. Un dibattito con toni anche assai accesi, su un progetto sensazionale: un “cono” in mezzo al porto vecchio, alto più di 260 metri, che investiva un tema cruciale: il futuro dell’affaccio a mare della città storica. La rievocazione di quella vicenda ha fornito lo spunto per ripercorrere le tappe che dal dopoguerra hanno segnato il lungo processo di maturazione, progettazione e realizzazione del nuovo fronte a mare del centro storico.

Architetto del Comune di Genova, di ruolo nell’Ufficio Estetica Urbana, Mario Tasso si è occupato per 25 anni dell’immagine della città, valutando gli aspetti estetici e paesistici dei progetti pubblici e privati presentati per l’esame in Commissione Edilizia.
  

domenica 28 dicembre 2014

BRAMANTE A MILANO - PINACOTECA DI BRERA, MILANO





BRAMANTE A MILANO
Le arti in Lombardia 1477-1499
Pinacoteca di Brera
Via Brera 28 - Milano
4 dicembre 2014 – 22 marzo 2015

A cinquecento anni dalla morte di Donato Bramante (1443/44 - 1514), la Pinacoteca di Brera celebra l’artista con una mostra, curata da Sandrina Bandera, Matteo Ceriana, Emanuela Daffra, Mauro Natale e Cristina Quattrini, con Maria Cristina Passoni e Francesca Rossi, che nel tratteggiarne la poliedrica personalità (“cosmografo, poeta volgare, et pittore valente… et gran prospettivo “ lo dice fra’ Sabba da Castiglione) ricostruisce il suo lungo soggiorno in Lombardia e a Milano (almeno dal 1477 fino al 1499), e l’impatto che la sua opera ha avuto sugli artisti lombardi.
Spirito inquieto e ingegnoso, Donato Bramante si è sicuramente educato alla corte dei Montefeltro a Urbino, dove è stato in contatto con gli architetti, gli scultori e i pittori attivi per il duca Federico.
Piero della Francesca deve avere giocato un ruolo fondamentale nella sua formazione ma, rispetto all’impegno speculativo del pittore di San Sepolcro, in Donato ha prevalso un’attitudine pragmatica, una predisposizione ad essere “risoluto, presto e bonissimo inventore” (Vasari), da cui sono scaturite realizzazioni celeberrime, che hanno profondamente rinnovato il linguaggio architettonico in Italia tra Quattro e Cinquecento.
Malgrado la fama, i suoi primi anni di attività sono ancora avvolti nel mistero. Anche la prima testimonianza attendibile della sua presenza come pittore nella decorazione affrescata del Palazzo del Podestà a Bergamo (1477) non aiuta a ricostruirne la cultura, per la qualità disomogenea e la natura irrimediabilmente frammentaria degli elementi superstiti, e quando nel 1481 è attestato per la prima volta a Milano, perché fornisce il disegno con architetture e figure che sarà inciso da Bernardo Prevedari (1481), Bramante è già un artista compiuto, capace di scardinare i parametri figurativi della tradizione locale.
Con straordinaria forza inventiva piega le regole della prospettiva e gli ordini dell’architettura classica in un linguaggio rigoroso, eloquente e coinvolgente, profondamente diverso dal classicismo erudito espresso da Andrea Mantegna nella vicina città di Mantova.
Il rinnovamento innescato da Bramante nel territorio lombardo, in un momento di straordinaria vitalità culturale della corte sforzesca (con la presenza tra gli altri di Leonardo da Vinci e del poeta fiorentino Bernardo Bellincioni) tocca non solo l’architettura, ma anche (e forse in modo più esteso) l’insieme delle arti figurative, ed è su queste che si incentra il percorso dell’esposizione.
Non si sottrarranno al suo fascino i protagonisti indiscussi della pittura rinascimentale in Lombardia: Vincenzo Foppa, Ambrogio Bergognone, Bartolomeo Suardi (che dal 1489 è noto con il soprannome di Bramantino) e poi Bernardo Zenale reagiscono, ognuno secondo il proprio registro espressivo, al modo “eroico” di occupare e di rappresentare lo spazio, in cui il riferimento all’antico è la chiave essenziale per rendere attuale la rappresentazione della realtà. Ma anche scultori, plasticatori, orafi e miniatori coglieranno tematiche, motivi, e suggestioni.
A sua volta Bramante è segnato dai materiali, dalle tecniche, dalle esigenze di prestigio di una corte per molti aspetti ancora legata al mondo tardogotico; saprà praticare un’architettura di mattoni e di materiali umili, destinata a occupare spazi ristretti e a soddisfare nello stesso tempo le ambizioni dei committenti. La tribuna di Santa Maria delle Grazie, innestata su di una struttura preesistente, è l’esempio migliore della stupefacente capacità dell’artista di conciliare il linguaggio “moderno” (e perciò all’antica) con quello delle epoche precedenti: una crescita espressiva che probabilmente poteva maturare solo in Lombardia, dove i modelli “classici” che Bramante ha guardato appartengono soprattutto ai secoli alti del medioevo.

Bramante a Milano. Le arti in Lombardia 1477-1499 intende evocare in primo luogo le tappe essenziali per la formazione dell’artista, e indagare il seguito che la sua attività ebbe in modo particolare a Milano e in Lombardia tra gli esponenti delle diverse arti figurative. Sarà allestita nelle sale della Pinacoteca di Brera, dove le varie sezioni dell’esposizione interagiranno, in un dialogo serrato, con le opere della collezione permanente, secondo il progetto di Corrado Anselmi. Il catalogo sarà edito da Skira.
  

LINA BO BARDI 100 - PINAKOTHEK DER MODERNE, MÜNCHEN





LINA BO BARDI 100
Brazil's Alternative Path To Modernism
Pinakothek der Moderne
ArchitekturMuseum deu Technische Universitat München
Barer Straße 40 - München
14.11.2014 - 22.2.2015

With her iconic architectural structures, furniture, exhibitions, and theories on architecture and design, Italian-born Brazilian architect Lina Bo Bardi created an outstanding body of work which has garnered increasing attention in recent years.
Raised and educated in Italy, she played an important role in the development of modern architecture in Brazil. She evolved an approach to design that was unique to her and which placed the social significance of construction and its cultural roots at the heart of the architectural endeavour. 
By striving to create an ‘architettura povera’, Lina Bo Bardi can be seen as a forerunner to today’s emergent socially driven ‘architecture engagée’.
One of her most important achievements was her ability to create buildings that were widely popular among the local public and which defied conventional classification.

Lina Bo Bardi would have turned 100 on 5 December 2014. To mark the occasion, the Architekturmuseum der TU Munich is about to present the exhibition ‘LINA BO BARDI 1OO – Brazil’s Alternative Path to Modernism’.
The display casts the spotlight on the emergence and development of her architectural style.
The exhibition opens with a section dedicated to Bo Bardi’s formative years in 1930s Italy, as well as her first activities as editor and designer of such journals as Domus, Lo styles, and A. Cultura della Vita.
Examined next are her first buildings and projects in Brazil, presented against the backdrop of her growing interest in humanist, anthropological, and political themes in architecture.
Taking centre stage in the display are her uniquely colourful, jovial sketches and designs.
Tracing the full arch of her career, these drawings were her primary instruments for expressing her singular style of architectural conceptualization and planning.
The exhibition will feature almost 100 original hand-drawings and other works from the Istituto Lina Bo e P.M. Bardi in São Paulo.
The exhibition documents the concrete implementation of her concepts in the final constructions in scores of historical photographs that depict her buildings as they appeared at the time of their creation.
These images are juxtaposed by present-day shots that convey the current condition and use of the buildings.
Recorded interviews with the architect’s friends and colleagues offer a broader perspective on Lina Bo Bardi’s personal life and working practices.
And, in addition, a video screening explores her innovative exhibition concepts.
The commemorative exhibition marking the centenary of Bo Bardi’s birth has been specially designed by the contemporary Brazilian architect Marina Correia.

The exhibition is accompanied by the release of a large catalogue that sheds new light on Lina Bo Bardi’s architectural achievements, examined from different angles.
Featuring texts by Renato Anelli, Zeuler Lima, Cathrine Veikos, Sabine von Fischer, and Guilherme Wisnik, the catalogue will be available in two editions (English and German), published by Hatje Cantz.

Image: CASA DE VIDRO SÃO PAULO 1949-1951 | EXTERIOR VIEW SHORTLY AFTER IT’S COMPLETION
© Arquivo ILBPMB, Photo: Peter Scheier, 1951

MARIE-FRANCINE MANSOUR: UNE VIE SURRÉALISTE - FRANCE EMPIRE 2014





MARIE-FRANCINE MANSOUR
UNE VIE SURRÉALISTE
Joyce Mansour, complice d'André Breton
France Empire (16 octobre 2014)

Égérie du mouvement surréaliste et grande amie d'André Breton jusqu'à la mort de celui-ci en 1966, Joyce Mansour, excentrique, fumeuse de gros cigares à tout de suite impressionné le milieu surréaliste par son originalité. Femme mondaine, épouse amoureuse, mère aimante, elle est tout autant écrivaine scandaleuse, donnant libre voix à sa fureur érotique et à son obsession pour la mort. Joyce Mansour participait aux revues surréalistes, accompagnait chaque jour André Breton aux puces à la recherche de toiles ou d'objets insolites, le conseillait pour l'achat de sculptures océaniennes dont elle est collectionneuse.

JOYCE MANSOUR: ŒUVRES COMPLÈTES - MICHEL DE MAULE 2014





JOYCE MANSOUR
ŒUVRES COMPLÈTES
Prose & poésie
Michel de Maule (21 novembre 2014)
Collection : Littérature française

À travers le choc permanent des images et la guerre que se livrent entre eux les mots, Joyce Mansour évoque un univers cannibale en mouvement incessant, où l'amour se transforme en haine, la conquête en servitude, la vie en mort, et la mort en vie. On pense à Nout, déesse du ciel et mère de tous les astres de cette mythologie égyptienne dans laquelle le poète puise souvent son inspiration : Nout avale le soleil le soir et le fait naître entre ses cuisses chaque matin. Dans le flux perpétuel des copulations et des assassinats évocateur d'un panthéisme cruel livré au chaos, il existe une mystique de la résurrection. Joyce Mansour le promet : «Même morte, je reviendrai forniquer dans le monde».

Cette femme-poète mène son lecteur à travers un labyrinthe de sables mouvants. Dès qu'il pense s'approcher du sens, Joyce Mansour le fait glisser, et se dérobe. Jamais dévoilée malgré la violence sans fard de son langage, elle est tel un Sphinx qui ne poserait d'énigme qu'à lui-même et, ne trouvant pas la solution, s'auto-dévorerait : «Je suis moi-même. Je suis l'ennemi. Seule».
- Paul Lombard

Joyce Mansour (1928-1986), révélée par André Breton, fut également l'amie d'André Pieyre de Mandiargues, d'Alechinsky, de Wifredo Lam, de Matta, d'Henri Michaux. Elle laisse derrière elle seize recueils de poésie, une pièce de théâtre, plusieurs contes et récits.

LA MADONNA DEL SANTO AMORE - SAGEP 2014





LA MADONNA DEL SANTO AMORE
restaurata e riconsegnata alla chiesa di Nostra Signora dei Servi a Genova
a cura di Cristina Bartolini e Franco Boggero
SAGEP 2014

Durante un bombardamento subito dalla città di Genova nel 1942, crollò il muro della vecchia chiesa dei Serviti, nel quartiere di Portoria, su cui si trovava l’affresco con la Madonna del Santo Amore.
Da allora iniziò la peregrinazione e la vicenda della venerata immagine, opera di un pittore attivo intorno al 1420-1430 e di un artista ligure-lombardo degli inizi del secolo XVI.
Le ragioni dell’intervento di restauro, e della finale sistemazione, sono descritte in questo volume, con testi che indagano anche l’edificio scomparso, la moderna chiesa di Santa Maria dei Servi, la cultura figurativa a Genova tra Gotico “cortese” e Rinascimento “all’antica”.

PAUL KLEE: CLASSE SPÉCIALE - PAS À VENDRE - ZENTRUM PAUL KLEE, BERN





PAUL KLEE
CLASSE SPÉCIALE - PAS À VENDRE
Zentrum Paul Klee
Monument im Fruchtland 3 - Bern
21/10/14 — 01/02/15

Lorsque l’on regarde attentivement les œuvres de Paul Klee, on est frappé par de petites inscriptions comme «SKL», qui signifie «Sonderklasse – unverkäuflich», soit «classe spéciale – pas à vendre». L’artiste distinguait ainsi les œuvres ayant une importance particulière pour lui et qu’il réservait à sa succession. La rétrospective la plus personnelle de Paul Klee – par lui-même.
L’exposition, qui s’appuie sur des recherches scientifiques, réunit pour la première fois plus de cent œuvres appartenant à la catégorie classe spéciale. De 1928 à1933, Paul Klee a classé à part quelque 300 travaux parmi ses œuvres colorées sur papier, en leur attribuant l’abréviation «SKl» ou «Scl», mention appliquée aux œuvres de ladite classe spéciale. Il les soustrayait ainsi au marché de l’art et les distinguait des œuvres cessibles, réparties en huit catégories de prix (I à VIII). La sélection témoigne du regard, très personnel, de l’artiste sur son œuvre : un regard rétrospectif, d’abord, porté sur sa création durant près de trois décennies; puis, à partir de 1928, un regard sélectif porté au fur et à mesure sur sa production artistique. Klee considérait les œuvres relevant de la classe spéciale comme étant des travaux de grande qualité sur le plan artistique ou très significatifs pour lui, personnellement.
Le Zentrum Paul Klee a le privilège de posséder dans sa collection un grand nombre d’œuvres appartenant à cette classe spéciale. Cette sélection du Zentrum Paul Klee est complétée par une série de prêts provenant de musées allemands et de collections particulières. De plus, un grand nombre de documents et d’archives éclairent les raisons secrètes et les connexions passionnantes à l’origine des systèmes élaborés par Klee pour déterminer le prix des œuvres et la mention classe spéciale.
En 1925, la création de la Société Klee et la résiliation de son contrat avec la Galerie Neue Kunst de Hans Goltz à Munich modifient la situation du peintre sur le marché de l’art. Ceci se manifeste dans l’enregistrement méticuleux de ses œuvres et dans la stratégie qui le guide pour fixer lui-même ses prix. Parallèlement à ses relations d’affaires avec les galeristes Alfred Flechtheim et Rudolf Probst, il intègre sciemment certaines œuvres à sa classe spéciale à partir de 1928, les soustrayant ainsi à la vente. Auparavant, il n’avait considéré comme «incessibles» ou «réservées à la succession» que certaines œuvres isolées. Les expositions d’une importance particulière à l’époque du Bauhaus de Weimar constituent un critère important dans l’attribution de la mention classe spéciale. On comprend par ailleurs comment Klee, entre 1928 et 1933, jugeait sa production courante et sélectionnait ses œuvres. Les œuvres choisies pour figurer dans cette classe spéciale témoignent d’une touche très personnelle. Lorsqu’en décembre 1933 Klee émigre et que le marché de l’art s’effondre en Allemagne, l’artiste met fin au système de classe spéciale. À son retour en Suisse, il autorise la vente d’une série d’œuvres portant la mention classe spéciale, pour lesquelles il crée une nouvelle gamme de prix – plus élevés – allant de IX à XVIII.

Paul Klee, Feuille commémorative E, 1924, 122, huile et plume sur papier préparé sur carton, 39,5 x 28 cm, collection privée, Italie

MONFERRATO MON AMOUR - PALAZZO MONFERRATO, ALESSANDRIA





MONFERRATO MON AMOUR
Visioni di un paesaggio culturale Patrimonio dell’Umanità
a cura di Maria Luisa Caffarelli e Rino Tacchella
Palazzo Monferrato
via San Lorenzo 21 - Alessandria
dal 4/12/2014 al 15/2/2015

La mostra “Monferrato MonAmour. Visioni di un paesaggio culturale Patrimonio dell’Umanità” vuole, attraverso la pittura, la scultura e la fotografia, focalizzare l’attenzione sul Monferrato come realtà ambientale dai ricchi valori storici, artistici e culturali, dei quali l’Unesco ha recentemente riconosciuto la singolarità e l’importanza. Inserendo questo territorio nella lista dei siti patrimonio dell’umanità, l’organizzazione delle Nazioni Unite ha contribuito a diffondere nel mondo la conoscenza di questi luoghi, ponendo al tempo stesso le basi per la loro salvaguardia e conservazione.
Un centinaio circa di dipinti, sculture e fotografie, a firma di un’ottantina di autori nazionali e internazionali e provenienti da collezioni pubbliche e private, raccontano la percezione e la rappresentazione di questa porzione così fortemente identitaria di territorio piemontese.
Un dipinto seicentesco del Moncalvo che raffigura la Madonna di Crea, luogo di culto per eccellenza del Monferrato, una natura morta di stampo accademico con i prodotti della terra monferrina, u paesaggio in cui la luce stempera i dettagli esaltando le linee delle colline in lontananza, una tricromia del pioniere della fotografia Francesco Negri e infine un’opera concettuale di Emilio Isgrò costituiscono una sorta di preludio alla mostra, una wunderkammer (camera delle meraviglie) che anticipa i temi trattati nelle varie sale e si conclude con una ballerina di Fausto Melotti, evocativa della mitica stagione di Vignaledanza.
Il Monferrato, quindi, inteso come matrice di ricerche espressive volte a scoprire il genius loci di questa terra ricca di sfaccettature, dove il paesaggio è stato disegnato dall’uomo, ma la natura rimane protagonista nel definirne i colori col variare delle stagioni. Nell’ambito della pittura di tradizione si collocano le opere di Angelo Morbelli, Cino Bozzetti, Pietro Morando e poi Carlo Terzolo, Giuseppe Manzone, Alberto Caffassi, Camillo Rho e Felice Casorati, fino ad arrivare alla rilettura in chiave neopop di molti castelli del Monferrato a opera di Mario Schifano. I prodotti della terra monferrina ritornano nei dipinti di Ottone Rosai, Francesco Menzio e Achille Funi, diventando sintesi di cultura e tradizioni nei piatti tipici di questa terra fotografati da Maurizio Galimberti, uno degli otto fotografi contemporanei partecipi con un loro lavoro al percorso espositivo. La narrazione si conclude nella galleria che raccoglie i lavori degli artisti “innamorati” del Monferrato i quali lo hanno eletto a luogo della vita come Aldo Mondino ed Enrico Colombotto Rosso.
Accanto alla pagina introduttiva alla mostra a firma dei curatori, il catalogo contiene un testo di Sebastiano Vassalli, uno dei più noti e amati scrittori italiani contemporanei. Siamo grati a quanti hanno reso possibile l’iniziativa, nonostante i tempi brevi, a partire dalla Soprintendenza per i Beni Storici, Artistici ed Etnoantroplogici del Piemonte, gli enti prestatori, i collezionisti, i funzionari e gli operatori degli enti coinvolti nel progetto e, sempre preziosa per l’accoglienza, l’Unitre di Alessandria. Una mostra realizzata anche al sostegno di un pool d’imprese alle quali va il nostro più sentito ringraziamento.

S.M.U.R. SELF MADE URBANISM ROME: ROMA CITTÀ AUTOPRODOTTA - MANIFESTOLIBRI 2014





S.M.U.R. SELF MADE URBANISM ROME
ROMA CITTÀ AUTOPRODOTTA
Ricerca urbana e linguaggi artistici
a cura di Carlo Cellamare
Manifestolibri (4 dicembre 2014)
Collana: Territori

Autorganizzazione e forme di autoproduzione della città sono i protagonisti di questo libro. E Roma ne è il caso emblematico; una città che si è costruita e continuamente si costruisce attraverso la produzione sociale dei suoi abitanti, protagonisti intenzionali o inconsapevoli, piuttosto che attraverso la pianificazione e le politiche pubbliche. Produzione sociale che risponde al bisogno della casa e alle altre carenze urbane esistenti, ma che esprime anche una resistenza alla rendita e al neoliberismo, un "diritto alla città" e all'abitare, producendo "commons". L'autorganizzazione e l'autoproduzione della città si declina a Roma in tanti modi diversi e spesso ambigui, e il libro è un viaggio vissuto e critico attraverso di essi: dall'abusivismo all'informale, dai campi rom ai quartieri autorganizzati alle più recenti vicende delle occupazioni a scopo abitativo e del Teatro Valle Occupato. Il libro è un viaggio attraverso la città e i suoi quartieri, lungo la via Casilina: la vicenda della Pantanella, Pigneto, Mandrione e Tor Fiscale, Torpignattara, i campi rom Casilino 700 e 900, Tor Bella Monaca, Borghesiana e Borgata Finocchio. Storie di città raccontate dai suoi protagonisti e dai suoi abitanti, da ricercatori impegnati sul campo e da artisti coinvolti nel progetto.

LUCA SCAFOGLIO: LA MERCE E IL MITO - MANIFESTOLIBRI 2014





LUCA SCAFOGLIO
LA MERCE E IL MITO
Su Adorno e la teoria critica
Manifestolibri (30 gennaio 2014)
Collana: La nuova talpa

Il volume ripercorre lo sviluppo della teoria critica della Scuola di Francoforte dagli anni Trenta sino ai primi anni Quaranta, soffermandosi principalmente sulla figura di Adorno, ma analizzando anche i rapporti e le discussioni con Max Horkheimer e Walter Benjamin. Ne emerge una ricostruzione dei principali nodi teorici del pensiero critico basata in buona parte su materiali inediti o poco conosciuti, che innova sensibilmente l'interpretazione della teoria critica francofortese. Nel libro vengono discussi molti dei temi principali che confluiscono nella "Dialettica dell'Illuminismo" di Horkheimer e Adorno e, soprattutto, vengono messe in risalto le differenze e le divaricazioni tra i due autori, evidenziando risvolti inediti. Precise analisi vengono dedicate a molti temi chiave della riflessione adorniana: dai lavori sul jazz a quello su Wagner, dal rapporto con la psicanalisi ai concetti di "storia naturale" e "immagine dialettica".

GENOVA DALLE ORIGINI ALL'ANNO MILLE - SAGEP 2014





GENOVA DALLE ORIGINI ALL'ANNO MILLE
Archeologia e storia
a cura di Piera Melli
SAGEP 2014

Genova ha costituito precocemente un punto di riferimento fondamentale per l’archeologia italiana ed europea. Dal primo scavo sulla collina di Castello negli anni ’50 del secolo scorso ad oggi centinaia di interventi hanno fornito una mole di dati che hanno permesso di ridisegnare la fisionomia della città nel corso delle sue prime fasi di esistenza attraverso i millenni e la cultura materiale dei suoi abitanti.
Questo libro vuole offrire ad un pubblico vasto una sintesi aggiornata e di ampio respiro delle conoscenze acquisite, sinora diffuse in articoli specialistici o in trattazioni di taglio storico, una narrazione a più voci che ripercorre le tappe della storia di Genova integrando i dati di scavo con quelli delle analisi scientifiche, le fonti storiche e iconografiche: dalle prime tracce della presenza dell’uomo sulle sponde del Bisagno nel Neolitico all’insediamento del Bronzo Antico; il prospero emporio dei Liguri frequentato da Etruschi, Greci e Celti; il Municipio romano, strategica base navale del Tirreno e crocevia stradale; il porto di Milano capitale dell’Impero e caposaldo della difesa bizantina, con le necropoli, gli insediamenti rurali e i borghi del suburbio.
Il volume è arricchito da fotografie, cartine, ricostruzioni e integrato da una carta archeologica multimediale dove sono localizzate tutte le aree archeologiche menzionate nei testi.

venerdì 26 dicembre 2014

MARIO DONDERO - TERME DI DIOCLEZIANO, ROMA




MARIO DONDERO
Grandi Aule delle Terme di Diocleziano
via Enrico de Nicola, 79 - Roma
dal 19/12/2014 al 22/3/2015

Mario Dondero, classe 1928, tra i più grandi fotoreporter italiani di fama internazionale, si racconta attraverso circa 250 fotografie esposte nelle Grandi Aule delle Terme di Diocleziano a Roma, dal 19 dicembre 2014 al 22 marzo 2015.
Quattro le sezioni in cui si riconoscono i momenti storici che hanno segnato il secolo scorso, così come i luoghi e i personaggi alla ribalta sulle pagine di quotidiani e periodici che hanno scandito i cambiamenti da quegli anni ad oggi.
La Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Roma con Electa promuove la mostra, primo compendio di una vita da fotoreporter.
Nasce in questa occasione la collana Electaphoto. Con la prima grande monografia dedicata a Mario Dondero, leggenda del fotogiornalismo mondiale.

PETER KOGLER - MUSEUM OF CONTEMPORARY ART, ZAGREB




PETER KOGLER
18 December 2014–20 February 2015
Museum of Contemporary Art Zagreb
Av. Dubrovnik 17 - Zagreb

During the last 30 years, Peter Kogler is a very prominent name on the international art scene. He has been recognized as one of the most prominent representatives of middle-generation Austrian artists. Kogler began his artistic journey by adopting the tradition of conceptual and media art, and by developing his explorations at the intersection of different disciplines and media—performance, video, film, painting, computer art, sculpture, and architecture. After several years of research at the beginning of his artistic career, in painting, performance, and experimental film, since 1984 Kogler has used computer technology.
In this year’s exhibition at the Museum of Contemporary Art, we present Peter Kogler with a series of his recent works. The exhibition begins with a monumental curtain, an object we frequently find in Kogler’s work, with a printed abstract motif of red entangled lines. The curtain functions as a large painting in elongated format that cannot be encompassed at a glance, which encourages us to closer observation and movement. Moving images are screened to all four sides of the hall, and imperceptible changes in them generate in the viewer a feeling of undefined movement and insecurity. The author of sound as a constituent part of the installation is Franz Pomassl, Austrian artist, theorist, and curator, Peter Kogler’s collaborator for several years. Both the sound and the moving images create a filmic atmosphere, so that we become aware of all the influences and historical reminiscences like the ones from Fritz Lang films or the legendary Blade Runner, which Kogler often mentions in his interviews.
In its general appearance, the next hall reminds us in its overall impression of the atmosphere and works recorded in Kogler’s Los Angeles studio, at the time when they were marked by strong influence of American art, especially minimalism and pop-art. Kogler does exactly that—with computer support he develops very precise visual structures that function as super-signs in two- and three-dimensional form. Along with the already known ants, he generates light bulbs, white rats, human brains, tubes…Although his visual scope is adopted from the everyday objects’ repertoire, thus achieving clarity and intelligibility, we can by no means say that it is foreseeable. However, that it is very up-to-date and that it best reflects the spirit of today’s globalized society, interconnected by technologies and social networks.
The expansion of images-drawings with Kogler’s tube motif, black print on white ground, takes place in the last exhibition room. Kogler covers the floor, walls, and the ceiling with wallpaper, enlarging and multiplying his well-known motif in order to transform an ordinary “box-shaped” space into one that in the observer generates the impression of being lost in time and space, as if we were lost in a virtual maze.

Peter Kogler, born in Innsbruck (1959), lives and works in Vienna. He worked as a professor at the Academy of Fine Arts in Vienna from 1993 to 2005. Since 2008 he works at the Academy of Fine Arts in Munich. His work has been presented at international art shows such as the Venice Biennale (1986, 1993, 1995), Documenta IX (1992) and Documenta X (1997) in Kassel. The most important solo exhibitions include Schirn Kunsthalle Frankfurt, Frankfurt am Main (2010); Mudam, Luxembourg (2010); Museu Berardo Coleção, Lisbon (2009); MUMOK, Vienna (2007); Mamco, Geneva (2007); Kunsthaus Bregenz, Bregenz, Austria (2000); Pavilion Secession, Vienna (1995). Of the many works displayed in public areas we single out a subway station at Karlsplatz, Vienna (2012); railway station in Graz, Austria (2013, 2003); Skate Park, Porte d’Italie, Paris (2007); and subway station Fröttmanning, Munich (2005).
  

LÉON MOUSSINAC - AFRHC 2014




LÉON MOUSSINAC
Critique et théoricien des arts
sous la direction de Valérie Vignaux
AFRHC (15 décembre 2014)
Collection : Histoire culturelle

Léon Moussinac (1890-1964) est un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du XXe siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu’il est secrétaire de rédaction d’Art et Décoration, rédacteur en chef de Comœdia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l’Humanité. Aux côtés d’Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s’engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l’Association des Écrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d’écoles supérieures (l’IDHEC et l’EnsAD), Moussinac poursuit une œuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou nouvelles, des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre.
Cet ensemble, dirigé par Valérie Vignaux, avec la collaboration de François Albera, associe un volume d’études et une anthologie de textes. Il a l’ambition et l’originalité d’aborder sans hiérarchie les différents domaines dans lesquels Moussinac a œuvré. Le premier volume, intitulé Léon Moussinac, un intellectuel communiste, préfacé par Pascal Ory, réunit les contributions de spécialistes reconnus du cinéma, du théâtre, de la musique, de la littérature ou de la poésie, tels François Albera, Marie-Cécile Bouju, Vincent Casanova, Léonor Delaunay, Céline Gailleurd, Bert Hogenkamp, Laurent Le Forestier, Jean-Baptiste Para, Romain Piana, Valérie Pozner, Laurent Véray, Guillaume Vernet et Valérie Vignaux. Il est complété d’un second volume constitué d’une anthologie de textes intitulé Léon Moussinac, critique et théoricien des arts qui, s’il rassemble en majorité des critiques ayant pour sujet le cinéma, comprend également un choix d’articles dédiés aux arts décoratifs, au théâtre ou à la musique. Études et textes qui aident à saisir la trajectoire intellectuelle de Moussinac.

LE MODÈLE VEGETAL DANS L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN - PRESSES UNIVERSITAIRES DE STRASBOURG 2014




LE MODÈLE VEGETAL DANS L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
Édité par Inès Cazalas, Marik Froidefond
Presses universitaires de Strasbourg (17 novembre 2014)
Collection : Configurations littéraires

Racines, radicelles, rhizomes? Herbiers, arborescences, efflorescences… Étonnamment vivaces, les images végétales continuent d'imprégner les champs du savoir et des arts, et d'innerver les créations les plus contemporaines. Ces images ne sont pas de simples motifs cantonnés à une fonction ornementale. Bien souvent, elles s'autonomisent pour acquérir l'envergure de modèles où se mêlent des forces et des valeurs divergentes, productrices de formes innombrables. Cette multiplicité illustre la vitalité du végétal comme puissance de formation, mais aussi l’acuité avec laquelle l’écriture et les pratiques artistiques l’interrogent, voire le démodélisent. La persistance avec laquelle écrivains et artistes reprennent et déplacent la tradition organiciste, les propositions de Goethe ou encore celles de Deleuze, invitent à repenser la notion même de modèle.
C’est cet imaginaire contemporain que ce livre entend déployer dans le foisonnement de ses réalisations et de ses héritages. Faisant dialoguer questionnements théoriques et démarches artistiques, la réflexion arpente plusieurs champs disciplinaires (philosophie, poésie, roman, musique, arts visuels, danse). Avec le vœu de restituer en quelques ramures et poussées un peu de la fascinante réversibilité de son objet. Car le végétal organise et perturbe l’œuvre d’art: il sollicite l’esthétique, la met à l’épreuve tout autant qu’il en éprouve la dynamique. Il fait de même de la pensée. 

GIOVANNI FATTORI: LO STAFFATO - GALLERIA D'ARTE MODERNA, GENOVA NERVI




GIOVANNI FATTORI
LO STAFFATO
Galleria d'Arte Moderna
Villa Serra
via Capolungo - Genova Nervi
dall'8/12/2014 all'8/3/2015

La Galleria d’Arte Moderna di Genova, uno dei quattro Musei di Nervi, festeggia così il primo decennale dalla sua riapertura (2004) e il primo centenario dalla sua nascita (1914). E lo fa insieme alla Galleria d’arte moderna di Palazzo Pitti a Firenze (Polo Museale Fiorentino), altro museo fondato proprio nel 1914, scambiandosi reciprocamente un’opera.
Genova invia a Firenze il famoso dipinto di Plinio Nomellini, I Corsari (1906-1910) e a Genova giunge la celeberrima tela del 1880 circa, Lo staffato, di Giovanni Fattori, maestro del livornese Nomellini, da sempre riconosciuto il migliore allievo del grande macchiaiolo.
Maestro e allievo, dunque, per suggellare le celebrazioni che legano due tra le più note istituzioni museali italiane: un filo rosso che lega le due Gallerie tra Genova e Firenze nelle modalità costitutive e nella formazione del patrimonio i cui rispettivi cataloghi generali hanno offerto a studiosi e appassionati della materia ampio conto.
Entrambe la gallerie nascono, come molte altre, dedicate alla cultura figurativa dell’Ottocento e del primo Novecento, da uno stretto collegamento con la formazione, attraverso concorsi e premi di incoraggiamento per le giovani promesse dell’arte.
Se per la Galleria d’Arte Moderna di Genova, il 1914 è l’anno della dichiarazione della sua esistenza attraverso la pubblicazione del suo primo regolamento da parte del Municipio genovese, per quella fiorentina, il 1914 fu l’anno in cui venne firmata una Convenzione tra lo Stato ed il Comune per stabilire il governo giuridico e amministrativo del museo. Atto che, ancora vigente per il museo fiorentino, contempla la presenza di una commissione che delibera in merito a nuovi acquisti o doni che accrescono il patrimonio della Galleria.

Fu l’amico Renato Fucini, come ricorda nella raccolta di novelle Acqua passata, a suggerire a Giovanni Fattori (1825-1908) di riprodurre l’immagine cinetica di un cavallo che trascinava un cavaliere caduto e trattenuto, per il piede, solo da una staffa.
Lo scrittore chiese allora al pittore per quale motivo non avesse mai pensato di dipingere "uno staffato"; Fattori rispose che non conosceva quel termine.
Fucini spiegò attentamente all’artista, che lo seguiva assorto, il significato di quel termine e il pittore decise di confrontarsi subito con quel nuovo soggetto in un dipinto che venne successivamente acquistato da un ricco collezionista.
L’opera rappresenta un momento di verità lucida ed intensa, lontanissima, come sempre nell’attenzione di Fattori per i soggetti bellici, dalla guerra dei vincitori, vicina all’epopea dei vinti di cui questo soldato, trascinato dal cavallo con tale violenza da lasciare, con le mani e con la testa, strie di sangue sul terreno, diventa il simbolo. La corsa impazzita del cavallo pare sfondare la tela verso un orizzonte indefinito. Un paesaggio desolante, quasi monocromo, fa da scenario al racconto di una tragedia evocata con sobrietà e priva di retorica, in sintonia con il clima narrativo nella celeberrima Battaglia di Magenta.

LAWRENCE CARROLL: GHOST HOUSE - MAMBO, BOLOGNA




LAWRENCE CARROLL
GHOST HOUSE
MAMbo - Museo d'Arte Moderna di Bologna
via Don Minzoni 14 - Bologna
dall'11/12/2014 al 6/4/2015

Lawrence Carroll, uno dei maggiori rappresentanti della pittura contemporanea, è protagonista al MAMbo – Museo d'Arte Moderna di Bologna di una mostra dal titolo Ghost House, che apre al pubblico il 12 dicembre 2014 e racconta un percorso artistico di oltre trent'anni grazie a una sessantina di opere prodotte dalla metà degli anni Ottanta a oggi, in molti casi mai esposte in precedenza e in alcuni realizzate per l'occasione. Riveste particolare rilevanza la contiguità con il Museo Morandi, la più ampia collezione pubblica di opere di Giorgio Morandi, tra i modelli dichiarati di Carroll, oltre che maestro della pittura del Novecento.
Ghost House si dispiega nell'area dedicata alle mostre temporanee senza seguire un criterio cronologico ma creando degli ambienti che l'artista stesso definisce come “costruiti sulla memoria”, nei quali opere di diversi periodi sono messe in dialogo tra loro e con il contesto espositivo, nella convinzione che un senso possa essere ricercato non solo nei singoli lavori ma anche nelle relazioni tra di essi, considerati collettivamente e attraverso il tempo, come gli intrecci narrativi di una storia.
Lawrence Carroll sfugge alle categorie critiche e interpretative legate al concetto di “avanguardia”, ma lavora sui modi e sui tempi della percezione, ponendo l'opera e lo spettatore in una costante interrogazione sul senso del comporre e lasciare apparire un'immagine pittorica. Diversi sono gli artisti dai quali dichiara di aver tratto ispirazione: tra questi Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Marc Rothko, Carl Andre, Donald Judd, Cy Twombly, Sean Scully, ma tra tutti prevale Giorgio Morandi, con il quale condivide l'amore per una dimensione intima, privata, così come la costante ricerca finalizzata ad assumere la complessità del reale attraverso l'epifania di oggetti quotidiani, solo apparentemente semplici, permeati di inesauribili possibilità interpretative nelle loro molteplici combinazioni.
Carroll, come usava fare con i suoi oggetti Giorgio Morandi, fin dall'inizio della sua carriera artistica studia minuziosamente le diverse possibilità di posizionamento nello spazio delle proprie tele, che diventano non più superfici ma “corpi” del dipinto, dotati di più facce. I telai assumono dunque forme e volumi diversi, concavi o convessi, elementi ed oggetti di vario genere vengono assemblati e aggiunti: il dipinto assume caratteristiche scultoree e si fa corpo, la tela si fa pelle, la cera è unguento, i tagli sono linee disegnate ma anche aperture su una dimensione ulteriore – e interiore – del dipinto stesso.
L'uso del colore da parte di Carroll è apparentemente monocromo: prevale una particolare tonalità di bianco ottenuto tramite strati successivi di pittura che lasciano trasparire imperfezioni, trame, tracce di interventi precedenti, un non-colore portatore di memorie, neutro, che Carroll definisce “off white color”. Si tratta di un bianco che vuole essere quanto più possibile vicino a quello della tela, che spesso ricopre una pittura precedente, che dà la possibilità all'artista di azzerare tutto e di ricominciare daccapo. Carroll lo sceglie agli esordi senza sapere che diventerà una costante per i successivi trent'anni e a tutt'oggi non ne ha ancora esaurito le possibilità.

La mostra al MAMbo si apre con una sala che riunisce un piccolo gruppo di lavori degli esordi che hanno valore seminale per gli sviluppi successivi della ricerca dell'artista e che indirizzeranno i visitatori verso differenti tematiche che sono esplorate lungo il percorso espositivo con opere di periodi diversi. Tra i lavori introduttivi: un dipinto sul tema del respiro; uno incentrato sul tema fondamentale del “cambiare pelle” per dar vita a un nuovo inizio; un “cut painting”, in cui attraverso tagli sovrapposti e ricomposti l'artista introduce il disegno nel dipinto e al contempo ne rende visibile la storia, che anticipa lavori di una ventina di anni dopo, i “table paintings”, strutture aeree in legno e carta di giornale o cartone, di cui qui è mostrato un esemplare; un esempio di “stacked paintings”, che vedono la sovrapposizione di legno e tele dipinte.
Dopo la prima sala, oltre a successivi sviluppi di quanto visto all'inizio, si incontrano altre tipologie di lavori: i “box paintings”che, come un corpo, esplicitano l'interno oltre che l'esterno del dipinto, con la tela che è come pelle; i “page paintings”, appesi perpendicolarmente alla parete, per renderli non inglobabili da un unico punto di vista; i “calendar paintings” che riprendono la stratificazione degli stacked paintings; gli “slip paintings”, costituiti da due forme solide rientranti l'una nell'altra; i “light paintings”, nei quali sono inglobate una o più sorgenti luminose; gli “erasure paintings”, che traggono spunto dall'esperienza di Carroll come illustratore e dalla sua volontà di superare questa fase e di andare oltre, inserendo nei dipinti illustrazioni per poi cancellarle quasi a voler cancellare se stesso; fino al suggestivo “freezing painting”, in cui creatività artistica e tecnica ingegneristica si incontrano per generare il senso di sospensione di una materia - 900 litri d'acqua ghiacciata - , che può in qualunque momento ritornare allo stato precedente. Il lavoro trae suggestione dal ciclo delle stagioni, con l'inverno rigido che ricopre tutto di ghiaccio, ma sotto questo strato la vita è sospesa per poi riprendere nel divenire della primavera. Tale ciclo, nella visione di Carroll è assimilabile alla pratica artistica che, in maniera ciclica, prendere qualcosa da chi precede e lo trasmette a chi verrà dopo. L'opera è stata esposta alla Biennale di Venezia 2013 nel padiglione della Santa Sede.
Alcuni lavori nuovi, per la prima volta visibili e realizzati da Lawrence Carroll appositamente per la mostra, si incontrano lungo il percorso. Tra questi, due dipinti di grandi dimensioni in cui predomina il giallo e altri che incorporano una fonte luminosa. Ad accomunarli è il tema della luce, che, nelle sue diverse sfaccettature ha caratterizzato il lavoro di Carrol fin dagli inizi. Con la metafora della luce che si spegne e poi si riaccende Carroll spiega anche il rapporto con gli artisti che ama: portare lo spirito di Giorgio Morandi in un lavoro attuale contribuisce a riaccendere la luce sulla ricerca del maestro – anche a beneficio del pubblico – dalla prospettiva contemporanea di un artista del 2014. Un'altra riflessione dell'artista sulla luce riguarda il suo studio e come questa ne modifichi gli equilibri: la luce naturale che arriva la mattina, l'illuminazione artificiale, il buio della notte, che avvolge i dipinti lasciandoli in uno stato sospeso, dormiente.
I due dipinti gialli trovano corrispondenza in alcuni lavori degli anni '90, in cui Carroll usa una tela per ricoprire quasi completamente un dipinto sottostante, come un velo, azione che ha ancora una volta a che fare con l'idea di cancellarsi per poi andare oltre, trasferirsi in un nuovo spazio fisico, psicologico, metaforico, darsi il permesso di lasciare se stessi per ripartire.

Il titolo della mostra, Ghost House, trae spunto dall'omonimo scritto poetico di Robert Frost: è lo stesso Carroll a dichiarare come la poesia accompagni il suo lavoro in studio, a volte influenzandolo. Ghost House è sembrata subito adatta a fornire un titolo a un'esposizione che riporta alla luce i lavori degli esordi, sorta di “fantasmi” positivi della ricerca di Carroll, che si riverberano sulle opere che li hanno seguiti e su quelle future.

In concomitanza con Arte Fiera e ART CITY Bologna 2015 sarà pubblicato un catalogo con testi di Gianfranco Maraniello e Angela Vettese e un'ampia documentazione fotografica della mostra.

Lawrence Carroll è nato nel 1954 a Melbourne, Australia. Nel 1958 la sua famiglia emigra negli Stati Uniti e si stabilisce in California. Dal 1976 frequenta l'Art Center College of Design di Los Angeles, dove si diplomerà nel 1980 e in questa fase lavora come illustratore e insegnante di disegno. Per ovviare alla scarsità di risorse da investire in materiali per la pittura impara ad assemblare da sé le proprie tele, pur senza utilizzare materiali di recupero, come spesso erroneamente si pensa, prassi che permarrà e si svilupperà nel suo lavoro anche in seguito.
Nel 1984 si trasferisce a New York, dove nel 1987 si tengono le sue prime esposizioni museali al Bronx Museum e al Queens Museum. Nel 1990 espone al al Musée des Beaux Arts di Bruxelles e nel 1992 partecipa alla IX Documenta di Kassel, dove tornerà anche nel 2005, ormai come uno dei più affermati artisti contemporanei. Fondamentale per Carroll è l'incontro negli anni Novanta con Giuseppe Panza di Biumo, importante collezionista che acquisirà numerosi suoi lavori e gli fornirà la possibilità di esporre in spazi dalla particolare valenza architettonica: Villa Panza a Varese, Palazzo Ducale a Gubbio, Palazzo della Gran Guardia di Verona, Karmelitenkirche a Monaco, S. Agostino a Bergamo.
Nel 2013 è stato uno degli artisti invitati ad esporre nel Padiglione della Santa Sede alla Biennale di Venezia.
Numerosi musei internazionali annoverano nelle loro collezioni opere di Lawrence Carroll. Tra questi il MOCA di Los Angeles, il Guggenheim di New York, il National Museum of Modern Art di Tokyo, il MART di Rovereto, la Galerie der Stadt Stuttgart di Stoccarda.
L'artista ha insegnato pittura allo IUAV di Venezia. Vive e lavora tra gli USA e l'Italia.